Du mouton et du loup de ove et lupo

Le Mouton et le Loup ont eu un grand conflit entre eux, qu'ils ont décidé de résoudre par la guerre. Ils ont donc rassemblé leurs alliés de chaque côté, et sont venus sur le champ de bataille chacun avec une grande et puissante armée. En effet, le Loup avait avec lui toutes sortes de Loups. Le Mouton a également amené des rangs de Béliers bien protégés par leurs cornes, et a introduit dans la bataille des rangs de Chiens voraces. Voyant donc d'innombrables rangs de Béliers promettre courageusement la bataille, et que les Chiens voulaient combattre férocement pour le Mouton, le Loup a eu peur d'engager le combat. Il a donc envoyé ses ambassadeurs vers le côté opposé, pour agir en faveur d'une paix solide et d'une bonne entente. Le Loup a donc offert ces conditions de paix, et il devait donner des otages pour lui et ses enfants, et il devait accepter les Chiens ; et cette proposition a plu aux Moutons qui ont loué la paix. Ils ont donc envoyé leurs Chiens comme otages, et ont accueilli les petits Loups. Mais les Loups, revenant chez eux, ont immédiatement rompu les traités de paix, et, se jetant sans pitié sur les otages entravés et liés, les ont poursuivis et dévorés jusqu'au dernier. Les Moutons, ignorants de cette grande cruauté, ont simplement et honnêtement gardé leurs otages, ne leur causant aucun problème. Toutefois, un jour, si je ne me trompe pas, à cause de leur désir pour leurs parents et leur patrie, les louveteaux ont commencé à hurler. Lorsqu'un des pères les a entendus, il s'est empressé de le faire savoir aux autres. Ainsi, les Loups en colère sont venus en courant et en grande compagnie vers les bergeries, parlaient aux Moutons en esprit hautain et furieux : Nous savons maintenant et comprenons que les traités de paix que vous avez établis ont été violés et rompus ; car nos petits, angoissés et courageux, ont crié vers nous, et voici, nous sommes venus en colère pour venger leurs torts. Et ayant dit cela, ils ont attaqué les Agneaux, aussi bien les fils que les pères, et une foule de Béliers sans armes et sans guerre est tombée.

Moralité. Personne ne doit être bon envers son ennemi, ni lui épargner la guerre, de peur qu'il ne devienne un Loup pour les Moutons. Il est également bon pour un homme de ne jamais abandonner son défenseur, sous la protection duquel il pourra être en sécurité, afin de ne pas lui arriver ce qui est arrivé aux Moutons qui ont donné leurs Chiens en otages.