Le Chien et le Loup CANIS ET LUPUS

Tandis que le chien et le loup allaient, le loup dit au chien : D'où, mon frère, viens-tu, si doux et bien gras ? Le chien répondit : Parce que je suis le gardien de la maison contre les voleurs qui viennent ; personne n'entre n'importe comment ; je signale le voleur nocturne ; on m'apporte du pain, on me donne des os, et la famille me jette de la viande ; si quelque chose lui reste, ce qu'elle dédaigne comme nourriture m'est donné ; ainsi mon ventre est rempli ; tout le monde me caresse ; j'ai de l'eau en abondance ; je jouis de la vie sans faire rien. Et le loup : Très bien, dit-il, mon frère : je voudrais qu'il m'arrive ainsi de me rassasier sans effort de nourriture, et de vivre mieux sous son toit. Et le chien : Si tu veux bien vivre, viens avec moi dans le lit ; n'aie pas peur. Alors qu'ils marchaient ensemble, le loup vit le cou du chien chainé, et dit : Dis, mon frère, qu'est-ce que c'est, ce que je vois autour de ton cou ? Et le chien : Parce que je suis plus vif, on m'attache pendant la journée, la nuit je suis libre ; je vais à l'intérieur de la maison; où je veux, là je dors. Et le loup : Je n'ai pas besoin de profiter de (tellement) ce que tu as loué. Je veux vivre libre selon ce qui m'arrivera ; où je veux, je me déplace ; aucune chaîne ne me retient ; les chemins me sont ouverts dans les plaines ou dans les montagnes ; aucune peur ; je goûte d'abord aux moutons ; je trompe la nature des chiens. Vis comme tu as l'habitude ; je jouirai de la vie habituelle.

Parce que la liberté est douce, et il est joyeux [acte] de bien agir, et dans les libres sont la cruauté, dans les serviteurs et la gloire, et nous voyons des esclaves dominer, et les libres être pour rien.