L'homme et la femme querelleuse de homine et uxore litigiosa

Un certain homme avait une femme rebelle et insolente, bavarde et obstinée. Il se produisit une fois qu'ils se promenaient ensemble dans un prairie, que le propriétaire du pré avait récemment fauché avec le plus grand soin, et l'homme dit : "Comme ce pré a été fauché avec soin et pertinence!" "Tu mens," dit la femme, "car il a été coupé avec une pince" (elle confond ainsi le mot latin pour faucille). "Toujours," répondit l'homme, "tu as été contre mes paroles. Mais je sais vraiment que c'est mon voisin qui a faux (mal) fauché ce pré". "Tu délires," dit la femme, "car c'est avec une pince que cela a été fait." Selon ta coutume, dit l'homme, tu veux toujours garder le dernier mot. Et la renversant, il se coucha sur elle et dit : "Je vais t'empêcher de parler, car tu as toujours été insolente, à moins que tu ne sois d'accord avec moi. Et il demanda : "Avec quel instrument le pré a-t-il été coupé?" Parce qu'il tenait maintenant sa langue et la pressait fermement, elle ne pouvait plus former des mots complets, mais dit 'orhipe' au lieu de 'forcipe' (pince). Alors il commença à couper sa langue et posa la même question qu'avant. Cependant, comme elle avait maintenant perdu sa langue et ne pouvait plus parler, elle montra son obstination autant qu'elle le pouvait, montrant la forme et la fonction d'une pince avec ses doigts. Ainsi l'homme coupa la langue de la femme.

Moralité. Les personnes querelleuses et insolentes terminent toujours leurs disputes par une mauvaise fin ; elles préfèrent en effet injustement dominer les autres plutôt que de se soumettre justement elles-mêmes.