Du berger et du bélier de pastore et ariete

Le berger, voulant écorcher le Bélier, vint armé d'un couteau pendant que le troupeau était dans les pâturages; ayant saisi qui il voulait, il l'écorcha. Et voyant les innocents agneaux ne pas fuir ni se défendre, il envisagea de faire de même tous les jours. Voyant ainsi le Berger insister quotidiennement sur l'écorchage, les moutons décidèrent entre eux de ne plus lui permettre à l'avenir d'écorcher quelqu'un, à moins qu'une preuve de mort ne soit trouvée. Cependant, lui trompant leurs décisions, il tua tous les moutons un par un jusqu'au dernier bélier. Ce bélier, le voyant finalement prêt pour sa propre mort : Malheur ! à moi, malheur ! dit-il, et ajouta : Cette destruction vient à juste titre sur nous, car, bien que nous aurions pu nous défendre, nous ne l'avons pas fait.

Moralité. C'est ainsi pour beaucoup d'hommes, que les maux ou les pertes des autres ne pèsent pas lourd, jusqu'à ce qu'ils parviennent à eux-mêmes et les subissent.