Les Médecins
Jean de La Fontaine - Fable 5.1217ème siècle
Le médecin Tant-pis allait voir un malade
Que visitait aussi son confrère Tant-mieux.
Ce dernier espérait, quoique son camarade
Soutînt que le gisant irait voir ses aïeux.
Tous deux s’étant trouvés différents pour la cure,
Leur malade paya le tribut à nature,
Après qu’en ses conseils Tant-pis eut été cru.
Ils triomphaient encor sur cette maladie.
L’un disait : Il est mort ; je l’avais bien prévu.
S’il m’eût cru, disait l’autre, il serait plein de vie.
Gravures et Illustrations
Jean-Baptiste Oudry - 1755
Jean-Jacques Grandville - 1840
Gustave Doré - 1867
Autres versions de la fable
Esope - Le médecin et le malade5ème siècle av J.-C.
Un médecin soignait un malade. Celui-ci étant mort, le médecin disait aux gens du cortège : « Cet homme, s'il s'était abstenu de vin et avait pris des lavements, ne serait pas mort. — Hé ! mon bel ami, reprit l'un d'eux, ce n'est pas à présent qu'il fallait dire cela, alors que cela ne sert plus...
C'est au moment où ils en ont besoin qu'il faut prêter son aide à ses amis, au lieu de faire l'habile homme, quand leurs affaires sont désespérées.
Lire cette fable
Benserade - Fable 14617ème siècle
C’est dommage d’un tel, mais je me persuade
Qu’il ne pouvait guérir, tant il était mal sain :
Voilà ce qu’à peu près un fort bon Médecin
...
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Le médecin Tant-pis allait voir un malade
Que visitait aussi son confrère Tant-mieux.
Ce dernier espérait, quoique son camarade
Soutînt que le gisant irait voir ses aïeux.
Tous deux s’étant trouvés différents pour la cure,
Leur malade paya le tribut à nature,
Après qu’en ses conseils Tant-pis eut été cru.
Ils triomphaient encor sur cette maladie.
L’un disait : Il est mort ; je l’avais bien prévu.
S’il m’eût cru, disait l’autre, il serait plein de vie.
Gravures et Illustrations
Jean-Baptiste Oudry - 1755
Jean-Jacques Grandville - 1840
Gustave Doré - 1867
Autres versions de la fable
Esope - Le médecin et le malade5ème siècle av J.-C.
Un médecin soignait un malade. Celui-ci étant mort, le médecin disait aux gens du cortège : « Cet homme, s'il s'était abstenu de vin et avait pris des lavements, ne serait pas mort. — Hé ! mon bel ami, reprit l'un d'eux, ce n'est pas à présent qu'il fallait dire cela, alors que cela ne sert plus...
C'est au moment où ils en ont besoin qu'il faut prêter son aide à ses amis, au lieu de faire l'habile homme, quand leurs affaires sont désespérées.
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Benserade - Fable 14617ème siècle
C’est dommage d’un tel, mais je me persuade
Qu’il ne pouvait guérir, tant il était mal sain :
Voilà ce qu’à peu près un fort bon Médecin
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Un médecin soignait un malade. Celui-ci étant mort, le médecin disait aux gens du cortège : « Cet homme, s'il s'était abstenu de vin et avait pris des lavements, ne serait pas mort. — Hé ! mon bel ami, reprit l'un d'eux, ce n'est pas à présent qu'il fallait dire cela, alors que cela ne sert plus...
C'est au moment où ils en ont besoin qu'il faut prêter son aide à ses amis, au lieu de faire l'habile homme, quand leurs affaires sont désespérées.
Benserade - Fable 14617ème siècle
C’est dommage d’un tel, mais je me persuade
Qu’il ne pouvait guérir, tant il était mal sain :
Voilà ce qu’à peu près un fort bon Médecin
...
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C’est dommage d’un tel, mais je me persuade
Qu’il ne pouvait guérir, tant il était mal sain :
Voilà ce qu’à peu près un fort bon Médecin
...