Γέρανοι γεωργοῦ κατενέμοντο τὴν χώρην ἐσπαρμένην νεωστὶ πυρίνῳ σίτῳ. Ὁ δ᾽ ἄχρι πολλοῦ σφενδόνην κενὴν σείων, ἐδίωκεν αὐτὰς τῷ φόβῳ καταπλήσσων. Αἱ δ᾽ ὡς ἐπέσχον 2 σφενδονῶντα τὰς αὔρας, κατεφρόνησαν λοιπὸν ὥστε μὴ φεύγειν, ἕως ἐκεῖνος οὐκέθ', ὡς πρὶν εἰώθει, λίθους δὲ βάλλων, ηλόησε τὰς πλείους. Αἱ δ᾽ ἐκλιποῦσαι τὴν ἄρουραν, ἀλλήλαις Και ο Φεύγωμεν, » ἐκραύγαζον, « εἰς τὰ Πυγμαίων · ἄνθρωπος οὗτος οὐκέτ᾽ ἐκφοβεῖν ἡμᾶς ἔοικεν· ἤδη δ' ἄρχεταί τι καὶ πράσσειν. »
Le laboureur et les grues ΚϚ΄. ΓΕΩΡΓΟΣ ΚΑΙ ΓΕΡΑΝΟΙ,
Babrius - Fable 263ème siècle
Voir la fable originale en Grec
Des grues ravageaient le champ d'un laboureur qui venait de semer du froment. Il perdit bien du temps à les poursuivre en agitant une fronde vide pour les épouvanter. Elles, voyant qu'il ne frappait que les airs, finirent par se moquer de lui, et ne se sauvèrent plus, jusqu'à ce que l'homme, se ravisant, leur lança des pierres et en assomma bon nombre. Aussitôt elles quittent le champ, et se crient l'une à l'autre : « Fuyons chez les Pygmées; cet homme se contentait de nous effrayer tout à l'heure, maintenant il y va tout de bon. »
Gravures et Illustrations
Francis Barlow - 1704
Autres versions de la fable
Esope - Les oies et les grues5ème siècle av J.-C.
Des oies et des grues picoraient dans la même prairie. Des chasseurs parurent : les grues, légères, s'envolèrent ; mais les oies, retardées par la pesanteur de leurs corps, furent prises.
Il en est ainsi chez les hommes : quand une ville est en proie à la guerre, les pauvres se déplacent et se...
Quand une ville est en proie à la guerre, les pauvres se déplacent et se sauvent facilement d'un pays dans un autre et conservent leur liberté ; mais les riches retenus par le poids excessif de leurs richesses deviennent souvent esclaves.
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Des grues ravageaient le champ d'un laboureur qui venait de semer du froment. Il perdit bien du temps à les poursuivre en agitant une fronde vide pour les épouvanter. Elles, voyant qu'il ne frappait que les airs, finirent par se moquer de lui, et ne se sauvèrent plus, jusqu'à ce que l'homme, se ravisant, leur lança des pierres et en assomma bon nombre. Aussitôt elles quittent le champ, et se crient l'une à l'autre : « Fuyons chez les Pygmées; cet homme se contentait de nous effrayer tout à l'heure, maintenant il y va tout de bon. »
Gravures et Illustrations
Francis Barlow - 1704
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Esope - Les oies et les grues5ème siècle av J.-C.
Des oies et des grues picoraient dans la même prairie. Des chasseurs parurent : les grues, légères, s'envolèrent ; mais les oies, retardées par la pesanteur de leurs corps, furent prises.
Il en est ainsi chez les hommes : quand une ville est en proie à la guerre, les pauvres se déplacent et se...
Quand une ville est en proie à la guerre, les pauvres se déplacent et se sauvent facilement d'un pays dans un autre et conservent leur liberté ; mais les riches retenus par le poids excessif de leurs richesses deviennent souvent esclaves.
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Des oies et des grues picoraient dans la même prairie. Des chasseurs parurent : les grues, légères, s'envolèrent ; mais les oies, retardées par la pesanteur de leurs corps, furent prises.
Il en est ainsi chez les hommes : quand une ville est en proie à la guerre, les pauvres se déplacent et se...
Quand une ville est en proie à la guerre, les pauvres se déplacent et se sauvent facilement d'un pays dans un autre et conservent leur liberté ; mais les riches retenus par le poids excessif de leurs richesses deviennent souvent esclaves.