Un avare, qui était peureux, ayant trouvé un lion d'or, disait : « Je ne sais que devenir en cette aventure
Le prix des vivres t'arrache des gémissements, et, pour augmenter un peu ton patrimoine par ton avarice, tu fatigues le ciel de tes sordides parjures; enfin tu marchandes même sur ton convoi funèbre, de peur que Libitine ne gagne quelque chose avec toi
Mais dès que son histoire fut connue sur tous les gradins, Le prince, qui s'enorgueillissait des honneurs rendus au divin Auguste, fut, malgré sa robe blanche, ses souliers blancs et la bandelette blanche qui lui enveloppait la jambe, jeté dehors, la tête la première, par tous les spectateurs
Un pincemaille avait tant amassé
Qu’il ne savait où loger sa finance,
L’avarice, compagne et sœur de l’ignorance,
Le rendait fort embarrassé
Dans le choix d’un dépositaire ;
Car il en voulait un, et voici sa raison :
L’objet tente ; il faudra que ce monceau s’altère
Si je le laisse à la maison :
Moi-même de mon bien je serai le larron
Il faut que l’on jouisse ;
Témoin ces deux gloutons punis d’un sort commun :
La convoitise perdit l’un ;
L’autre périt par l’avarice
L’ambitieux, ou, si l’on veut, l’avare,
S’en va par voie et par chemin
Retirez-les : ils ne nous apprendront
Que la mollesse et que le vice ;
Les Germains comme eux deviendront
Gens de rapine et d’avarice
J’en vais alléguer un qui, s’étant repenti,
Ne put trouver d’autre parti
Que de renvoyer son épouse,
Querelleuse, avare, et jalouse
Un certain homme avait trois filles,
Toutes trois de contraire humeur :
Une buveuse ; une coquette ;
La troisième, avare parfaite
Quant à moi lorsque je compare
Les plaisirs de ce singe à ceux de cet avare,
Je ne sais bonnement auquel donner le prix :
Dom Bertrand gagnerait près de certains esprits ;
Les raisons en seraient trop longues à déduire