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L'avarice dans les fables

Fables

L'avare
L’Avare qui a perdu son trésor
L'Avare et l'Envieux

Morales

Un avare et à celui qui, sorti de très-bas, veut passer pour riche.
C'est sottise de s'attendre à tirer quelque profit des avares.
Un avare qui, par cupidité, ruse même avec les dieux.
Un homme riche cupide et avare : bien qu'il ait plus qu'il ne lui en faut, il ne veut jamais partager son surplus avec ceux qui en ont moins.
Un avare qui ne donne pas ce qu'il a en surplus.
L’avare rarement finit ses jours sans pleurs ; il a le moins de part au trésor qu’il enserre, thésaurisant pour les voleurs, pour ses parents, ou pour la terre.
C'est là le comportement d'un homme au cœur mauvais: il ne peut renoncer à aucun excès, il ne peut lâcher son avarice ; Face à sa dépravation, ni homme ni femme dépravée ne sauraient tenir voeu ou promesse."""
Beaucoup qui, par mensonge et tricherie, font souvent plaider les pauvres ; ils attirent souvent de faux témoins, ils attisent l'avarice des pauvres ; ils ne se préoccupent pas de ce qui arrive aux malheureux, mais que chacun ait sa part.
L’avarice perd tout en voulant tout gagner.

Textes

Un avare, qui était peureux, ayant trouvé un lion d'or, disait : « Je ne sais que devenir en cette aventure
Le prix des vivres t'arrache des gémissements, et, pour augmenter un peu ton patrimoine par ton avarice, tu fatigues le ciel de tes sordides parjures; enfin tu marchandes même sur ton convoi funèbre, de peur que Libitine ne gagne quelque chose avec toi
Mais dès que son histoire fut connue sur tous les gradins, Le prince, qui s'enorgueillissait des honneurs rendus au divin Auguste, fut, malgré sa robe blanche, ses souliers blancs et la bandelette blanche qui lui enveloppait la jambe, jeté dehors, la tête la première, par tous les spectateurs
Un pincemaille avait tant amassé Qu’il ne savait où loger sa finance, L’avarice, compagne et sœur de l’ignorance, Le rendait fort embarrassé Dans le choix d’un dépositaire ; Car il en voulait un, et voici sa raison : L’objet tente ; il faudra que ce monceau s’altère Si je le laisse à la maison : Moi-même de mon bien je serai le larron
Il faut que l’on jouisse ; Témoin ces deux gloutons punis d’un sort commun : La convoitise perdit l’un ; L’autre périt par l’avarice
L’ambitieux, ou, si l’on veut, l’avare, S’en va par voie et par chemin
Retirez-les : ils ne nous apprendront Que la mollesse et que le vice ; Les Germains comme eux deviendront Gens de rapine et d’avarice
J’en vais alléguer un qui, s’étant repenti, Ne put trouver d’autre parti Que de renvoyer son épouse, Querelleuse, avare, et jalouse
Un certain homme avait trois filles, Toutes trois de contraire humeur : Une buveuse ; une coquette ; La troisième, avare parfaite
Quant à moi lorsque je compare Les plaisirs de ce singe à ceux de cet avare, Je ne sais bonnement auquel donner le prix : Dom Bertrand gagnerait près de certains esprits ; Les raisons en seraient trop longues à déduire